Allongé dans la chambre obscure, dos
fripé par le drap fronçant, j’imagine au plafond absent des
utopies que rien n’augure.
Je m’agace au ressac du vent : ses
déferlantes des vallées venues vomir sur le volet pareil
tumulte qu’océan, briser aux bancs de mon cerveau leurs
lancinants rouleaux sonores, haleter sur les champs
de pores leur haleine mouillant ma peau.
Je voudrais m’endormir, à
bout, pourtant les remous m’en empêchent de mon souffle
ajoutant ses flèches aux décochées du vent debout.
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Ah nous n'avons pas le même rapport aux éléments: j'adore l'orage! Même la simple pluie battant mes volets est le plus doux des chants. La semaine dernière qu'il a beaucoup plu, un soir alors que je me mettais au lit, j'écoutais la pluie tomber, très régulière, comme des millions de petites perles que l'on froisse. C'était si apaisant qu'au bout de cinq minutes, elle coulait directement dans ma tête et me lavait le cerveau. ^^
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