Où l’ombre pleut la solitude Sur des carreaux pour horizon Se meut en rond la lassitude Longeant les murs de sa prison
Noire araignée mise en sa toile Entre des mats décapités Immobile attend qu’une étoile S’approche et tombe à sa portée
Fantôme osseux crispant sa main Fouille l’esprit de ses doigts durs De souvenirs grattés carmin Laissant à vif trop de blessures
Bouche latente au cadre mort Ouvrant son antre tuméfié Goûte salée des lèvres au bord Une eau de spleen acidifiée
Instant tanné pris au fer rouge En l’épilogue d’une pose Quand l’âme aveugle où rien ne bouge Peint le tableau que l’œil compose |
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